« Sou schmaacht Lëtzebuerg » Découvrez les visages et les produits du terroir luxembourgeois
Cette année, la campagne de sensibilisation et d’information « Sou schmaacht Lëtzebuerg » s’est donné pour ambition de produire une newsletter faite de contenus exclusifs.
Ghislaine Soisson, chef de projet de la campagne, nous en dit plus.
Lancer une newsletter est un projet qui vous tient particulièrement à cœur. Pour quelles raisons ?
En 2009, lors du lancement de la campagne « Sou schmaacht Lëtzebuerg », tout était à construire. Partant d’une page blanche, nous avons fait un énorme travail pour donner de la visibilité aux produits du terroir, à ceux qui les font (agriculteurs, viticulteurs et horticulteurs), à ceux qui les cuisinent (restaurateurs), de même qu’un important travail de sensibilisation auprès des consommateurs.
Notre site www.sou-schmaacht.letzebuerg.lu connaissant à présent un beau succès, je pense que le moment était opportun pour un projet de newsletter. Le but est de mettre à l’honneur un produit de saison du terroir luxembourgeois avec une présentation en détail (origine, apports nutritionnels, culture, anecdotes…), une interview d’un fermier emblématique de ce produit qui raconte sa manière de le cultiver et où trouver ses produits en magasin, et le témoignage d’un restaurateur luxembourgeois (restaurant ou cantine) adhérant à la campagne, qui donne les clés pour cuisiner au mieux le produit en question avec, en prime, une recette.
Pour recevoir nos newsletters, il suffit de s’abonner sur notre site. Ce projet me tient à cœur, en effet, parce qu’il fait un beau trait d’union entre les producteurs et les consommateurs. Le focus proposé va permettre de mettre un visage sur les producteurs qui se cachent derrière les produits que l’on achète, de voir comment ils cultivent leurs produits et la manière dont ils sont travaillés. Et tout ça plaît énormément aux consommateurs !
Ce projet de newsletter me tient à coeur, en effet, parce qu’il fait un beau trait d’union entre les producteurs et les consommateurs. Le focus proposé va permettre de mettre un visage sur les producteurs qui se cachent derrière les produits que l’on achète, de voir comment ils cultivent leurs produits et la manière dont ils sont travaillés. Et tout ça plaît énormément aux consommateurs !
La campagne « Sou schmaacht Lëtzebuerg » a été lancée il y a 16 ans. Comment évolue-t-elle ?
Comme je l’ai dit précédemment, le concept de la campagne était totalement innovant en 2009, tant pour les producteurs que pour les consommateurs. Depuis 16 ans, notre site www.sou-schmaacht.letzebuerg.lu nous a permis d’accompagner les producteurs dans la présentation digitale de leurs produits et d’offrir aux consommateurs des informations sur les circuits courts et les produits de saison qui se trouvent près de chez eux.
Aujourd’hui, le site référence et géolocalise plus de 150 producteurs qui font de la vente directe en magasin ou dans leur ferme. Grâce aux filtres, le consommateur peut faire une recherche par type de produit ou par localisation des fermes. Au fil de ces 16 ans, de nouveaux producteurs ont débuté leur carrière, d’autres se sont diversifiés, et les consommateurs ont des critères qui évoluent. Cette campagne a donc toujours sa raison d’être, et je dirais même qu’elle a de beaux jours devant elle.
La campagne vise aussi, via la convention « Gastronomie », à sensibiliser les restaurants et cantines…
Au départ, un autre but de la campagne était de sensibiliser les restaurants et cantines afin qu’ils privilégient les produits locaux dans l’élaboration de leurs plats et qu’ils proposent des menus de saison à partir de matières premières locales ainsi que des boissons.
Les consommateurs peuvent reconnaître facilement les établissements participants grâce à l’apposition du logo « Sou schmaacht Lëtzebuerg » sur la façade et les menus. Dans ce domaine aussi, nous pouvons dire que la campagne a fait évoluer les mentalités et les manières de choisir les produits. Nous comptons aujourd’hui plus de 200 établissements signataires.
www.sou-schmaacht-letzebuerg.lu
Propos recueillis par Isabelle Couset