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Levier de diversification économique, l’innovation et la R&D sont des priorités gouvernemen-tales. Pour soutenir la recherche, optimiser la création d’entreprises innovantes et favoriser le transfert technologique, toute une organisation a été développée. Au cœur de cet écosystème, une boîte à outils est mise à la disposition des entreprises. Orientation, accompagnement, finan- cement, la palette est complète.

« Depuis les années 1980, la recherche, le développement (R&D) et l’innovation constituent des priorités politiques pour les gouvernements consécutifs du Luxembourg », est-il précisé sur le site Internet innovation.public.lu, le portail de l’inno-vation au Grand-Duché.

Quelques chiffres confirment ce dynamisme. Le secteur luxembourgeois de l’innovation et de la R&D représente aujourd’hui 3.272 chercheurs et 5.666 personnes si l’on prend en compte l’intégralité du personnel concerné. Quant au montant des investissements, il s’est élevé à 626,3 millions EUR, soit 1,46 % du PIB, en 2012 : 429 millions EUR sont apportés par les entreprises, 120 millions par l’Etat et 77,2 millions générés par l’enseignement supérieur. Des chiffres qui ont encore progressé ces dernières années. « Conformément aux objectifs fixés dans le cadre de la stratégie Europe 2020, le gouvernement s’est engagé à augmenter les dépenses y relatives dans un intervalle de 2,3 % à 2,6 % du PIB », précise également le gouvernement. En ce qui concerne, la part des entreprises luxembourgeoises impliquées dans des activités d’innovation, elle s’élève à environ 70 %, tous secteurs d’activité confondus.

Voilà pour le petit tour d’horizon non exhaustif. Si l’on s’intéresse plus particulièrement aux outils et aux services développés ces dernières années, en direction du monde de l’entreprise, force est de constater que la palette s’est étoffée avec pour ambition de répondre à tous les besoins. Un effort a également été fait pour simplifier les procédures et réduire les délais d’attente.

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Créer une entreprise innovante

Comme tous les porteurs d’un projet d’entreprise, le créateur d’une entreprise innovante a accès à différents services visant à l’accompagner dans les démarches administratives. Mais il a souvent également besoin d’un soutien particulier pour valider son idée, développer d’éventuels prototypes, construire un plan d’affaires pertinent, trouver des partenaires, notamment financiers, ou bien encore une structure d’accueil au sein de laquelle il pourra échanger avec d’autres créateurs d’entreprise également impliqués dans une démarche innovante (coworking).

Contacts utiles :


  • www.luxinnovation.lu (Agence Nationale pour la Promotion de l’Innovation et de la Recherche)
  • www.nyuko.lu (né de la fusion de Bu-siness Initiatives et de la plate-forme Impactory, Nyuko propose de multiples services : formation, coworking, coaching, recherche de financements… La struc-ture pilote aussi les parcours de plan d’affaires interrégional 1,2,3 GO ainsi que l’opération Seed4Start qui met en relation les entreprises en quête de financement et des investisseurs)
  • www.technoport.lu (incubateur d’entre-prises innovantes)
  • www.plugandplaytechcenter.com (accé-lérateur d’entreprises technologiques)
  • www.espace-entreprises.lu (Chambre de Commerce)
  • www.cdm.lu (Chambre des Métiers)
  • www.business-start.lu (Institut Univer-sitaire International Luxembourg)
  • www.innovation.public.lu

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Développer une innovation

L’innovation n’est pas l’apanage des grandes entreprises. Pour rester compétitive, une PME doit, elle aussi, innover afin de déve-lopper de nouveaux services ou produits, mais également pour optimiser ses proces-sus de production, son organisation ou ses méthodes de commercialisation. Voilà pour le discours. Reste à mettre tout cela en œuvre ou en mouvement. Là encore, le dirigeant peut bénéficier d’un soutien et d’un accompagnement qui prennent différentes formes : formations aux tech niques de management de l’innovation, accompagnement en matière de transfert de technologies et de protection (propriété intellectuelle), recherche de partenaires, notamment scientifiques. Dans ce dernier domaine, le Luxembourg offre de multiples passerelles visant à rapprocher les entreprises et les organismes de recherche publics et cela, quel que soit le secteur d’activité. Cette mise en réseau des acteurs du privé et du public se concrétise également au travers d’une politique de clusters (voir encadré).

Contacts utiles :


  • www.luxinnovation.lu
  • www.guichet.lu
  • www.list.lu (Luxembourg Institute of Science and Technology, fruit de la fusion entre les Centres de Recherche Publics Gabriel Lippmann et Henri Tudor)
  • www.clusters.lu (voir encadré)
  • www.innovation.public.lu

Financer l’innovation

La création d’une entreprise innovante, comme le développement d’une innovation, implique une prise de risque, notamment sur le plan financier. C’est au chef d’entreprise de la supporter. Mais le dirigeant peut également solliciter – et bénéficier d’un soutien financier destiné à l’aider dans le développement de son projet – une dizaine d’aides différentes. Pour les nouvelles entreprises, cela se traduit par un prêt Entreprises novatrices et du crédit d’équipement, notamment. Des aides spécifiques ont également été développées pour supporter le financement de projets et programmes de R&D. Accessibles aux PME, elles prennent la forme de prêts à moyen et long terme et de prêts indirects dédiés au développement. Il est à noter que ces soutiens financiers ne sont pas uniquement destinés à financer des investissements matériels ou des dépenses de personnel. Par exemple, le ministère de l’Economie propose des aides visant à favoriser la mise en œuvre d’une méthode innovante sur le plan organisationnel. Luxinnovation développe également un accompagnement destiné aux entreprises désireuses de participer aux programmes de recherche européens, comme Horizon 2020. Toutes ces aides sont, bien entendu, octroyées sous conditions et il est important de se faire conseiller en amont (avant même d’investir) pour savoir si son projet ou l’entreprise, est éligible.

Contacts utiles :


  • www.snci.lu (Société Nationale de Crédit et d’Investissement)
  • www.luxinnovation.lu
  • www.nyuko.lu
  • www.seed4start.org (forum transfron-talier du capital risque)
  • www.innovation.public.lu

Fabrice Barbian



 La proportion d’entreprises innovantes est passée sous la barre des 50 % dans l’UE en 2010-2012

Dans l’UE28, un peu moins de la moitié des entreprises (48,9 %) de 10 salariés ou plus ont déclaré avoir mené des activités d’innovation durant la période 2010-2012. La proportion d’entreprises innovantes dans l’UE28 a baissé en 2010-2012 par rapport à celle enregistrée en 2006-2008 (51,5 %d’entreprises innovantes) et au pic atteint en 2008-2010 (52,8 %). Cette tendance a été observée dans la majorité des États membres.

Les activités d’innovation se réfèrent aussi bien aux produits et aux procédés qu’à l’organisation et à la commercialisation. Entre 2010 et 2012, l’innovation dans les entreprises de l’UE a essentiellement concerné l’organisation (27,5 % de toutes les entreprises), le marketing (24,3 %), les produits (23,7 %) et les procédés (21,4 %). Il convient de noter que les entreprises ont pu introduire des innovations dans plusieurs domaines.

Au cours de la période 2010-2012, les proportions les plus élevées d’entreprises ayant mené des activités d’innovation ont été enregistrées en Allemagne (66,9 % des entreprises), au Luxembourg (66,1 %) ainsi qu’en Irlande (58,7 %). En revanche, moins de 30 % des entreprises ont eu des activités d’innovation au cours de cette période en Roumanie (20,7 %), en Pologne (23,0 %) et en Bulgarie (27,4 %).

Par rapport à la période 2006-2008, la proportion d’entreprises innovantes dans l’UE28 a diminué de 2,6 points de pourcentage au cours de la période 2010-2012, passant de 51,5 % à 48,9 %. Les baisses les plus marquées de la proportion d’entreprises innovantes ont été constatées à Chypre (56,1 % en 2006-2008, contre 42,1 % en 2010-2012, soit - 14,0 points de pourcentage), en Allemagne (- 13,0 pp), en Roumanie (- 12,6 pp), en République tchèque (- 12,1 pp) et en Espagne (- 9.9 pp). À l’extrême opposé, la part d’entreprises innovantes a augmenté le plus en 2010-2012 par rapport à la période 2006-2008 à Malte (de 37,4 % en 2006-2008 à 51,4 % en 2010-2012, soit + 14,0 points de pourcentage), aux Pays-Bas (+ 6,5 pp), en Lettonie (+ 6,1 pp) et au Royaume-Uni (+ 4,7 pp).

Par rapport à la période 2008-2010, il convient de noter que seuls 5 États membres ont connu en 2010-2012 une augmentation de la proportion d’entreprises innovantes: Malte, le Royaume-Uni, la Hongrie, la Lettonie et la Bulgarie.

En 2010-2012, les entreprises ayant déclaré avoir réalisé des innovations en matière d’organisation et/ou de marketing ont été légèrement dominantes (37,1 %) dans l’UE par rapport aux entreprises innovantes en matière de produits et/ou de procédés (36,0 %).

S’agissant des innovations relatives à l’organisation et/ou au marketing, les proportions les plus élevées d’entreprises ayant conduit ces activités entre 2010 et 2012 ont été enregistrées au Luxembourg (53,5 %), en Irlande (50,8 %), en Allemagne (47,6 %), en Autriche (46,1 %), en Grèce (45,4 %) et en Italie (45,3 %).

La plus forte proportion d’entreprises innovantes en matière de produits et/ou de procédés en 2010-2012 a été de loin relevée en Allemagne (55,0 % des entreprises) au Luxembourg (48,5 %), en Belgique (46,5 %), en Suède (45,2 %), en Finlande (44,6 %) et aux Pays-Bas (44,5 %).

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Les clusters

Initiée en 2002, par le gouvernement, la Luxembourg Cluster Initiative a pour objet de stimuler la compétitivité des entreprises, d’encourager la mise en réseau des acteurs de la recherche et de l’innovation, publics et privés, et de faciliter le transfert des connaissances et des bonnes pratiques. Au fil des ans, différents clusters dédiés à des secteurs d’activité jugés prioritaires pour l’éco-nomie luxembourgeoise ont ainsi vu le jour (voir www.clusters.lu) : Biotechno-logies et Health Sciences, Technologies de l’écoinnovation, Technologies de l’information et de la communication, Technologies des matériaux, Technologies spatiales, Automotive components, Cluster for Logistics et Cluster Maritime.



Innover dans le numérique

L’innovation passe bien entendu, aussi, par les nouvelles technologies. L’actualité, dans ce domaine, est la mise en œuvre de l’initiative Digital Lëtzebuerg qui vise à réaffirmer combien le pays est prêt pour l’ère numérique. « D’un effort collectif résultera une dynamique générale de modernisation du pays à l’aide des nouvelles technologies », pour reprendre les termes de Xavier Bettel, lors de la présentation de Digital Lëtzebuerg, fin 2014. Deux priorités concernent directement l’innovation et le monde de l’entreprise : l’accès au financement pour les start-up et l’innovation dans les services au secteur financier, FinTech. Un think tank piloté par Nicolas Mackel, le CEO de Luxembourg for Finance, est à pied d’œuvre pour dresser un diagnostic des acteurs (150 start-up et entreprises sont actives dans les FinTech au Luxembourg), définir les besoins à venir et déterminer les chantiers qu’il convient, dès lors, d’ouvrir. Un rapport sera remis au gouvernement avant l’été. En ce qui concerne le volet financement, un fond d’amorçage (Seed fund) devrait voir le jour et délivrer du financement, en complément de celui des Business Angels, afin de favoriser la création et le développement de start-up. « Il sera doté de 15 à 20 millions EUR et développé en collaboration avec l’Université », a récemment (lors d’une conférence organisée le 23 mars dernier) précisé Mario Grotz, en charge de la direction générale Recherche, Propriété intellectuelle et Nouvelles tech-nologies auprès du gouvernement. Au registre de l’actualité digitale, à noter également l’entrée du Luxembourg dans le top 10 du classement mondial 2015 relatif aux technologies de l’information, établi par le Forum économique mondial. Le Grand-Duché se hisse au 9e rang sur 143 pays, soit une progression de 2 places par rapport à 2014 et de 12 places comparativement à 2012. Digital Lëtzebuerg est initiée sur une « terre fertile ». Il est vrai que le pays a investi 500 millions EUR ces cinq dernières années pour se doter d’une infrastructure numérique de premier plan.




Mind & Market au Luxembourg Soutenir les projets innovants

L'initiative Mind & Market au Luxembourg a été dévoilée officiellement le 24 mars dernier, devant 120 représentants d’entreprises et de la communauté universitaire du pays. À cette occasion, Deloitte Luxembourg a révélé les résultats de son enquête sur l'innovation au sein des entreprises luxembourgeoises.

Avec le soutien de Deloitte Luxembourg, du Fonds National de la Recherche, de Luxinnovation, de l'Université du Luxembourg et de Mind & Market asbl, Mind & Market au Luxembourg a pour ambition de faciliter et d'accélérer la transformation de projets innovants en applications commerciales, dans l'intérêt réciproque des porteurs de projets et des entreprises, au Luxembourg et dans la Grande Région, en offrant des recommandations et conseils d’experts aux porteurs de projets novateurs.

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Lors de la conférence du 24 mars 2015, les intervenants ont également échangé leurs points de vue et leurs expériences au sein d'un panel de discussion composé, de g. à. dr., de Raoul Mulheims (cofondateur et CEO, Digicash Payments S.A.), Nataly Katan (Innovation Consultant, Deloitte Netherlands), Carlo Duprel (Head of Unit - Programme Development & Head of International Relations, FNR), Ludwig Neyses (vice-président chargé de la Recherche, Université du Luxembourg), Joël Duhr (Leader de l’Active Safety Start Center, Delphi) et le modérateur Luc Brucher (Partner et Leader Healthcare and Life Sciences, Deloitte Luxembourg).


Via un forum annuel, des rencontres périodiques et sa plateforme www.mindandmarket.lu, Mind & Market au Luxembourg favorisera la mise en relation entre porteurs de projets innovants et partenaires potentiels ainsi que la confrontation des projets avec le marché. Mind & Market au Luxembourg permettra de réunir tant des personnes issues du monde académique et des centres de recherche que des entrepreneurs individuels, tout en faisant le lien avec les entreprises locales et internationales de toute taille et de tous secteurs d’activité (santé, TIC, ingénierie, chimie, agroalimentaire, marketing, management, développe-ment durable…).

Le Forum du 30 juin 2015

Le 1er Forum Mind & Market au Luxembourg se tiendra à la Maison du Savoir à Belval le 30 juin prochain. Tous les porteurs de projets, les entreprises et les passionnés de l’innovation sont invités à rejoindre la communauté Mind & Market au Luxembourg et à poster leurs projets sur www.mindandmarket.lu.

Conférences et tables rondes seront organisées au cours de cet événement. Les porteurs de projets innovants pourront y présenter leur business model sous forme de pitch, devant un public composé notamment de spécialistes et d'experts en marketing, finance, RH, communication, design de services ou de produits.

1ère enquête Deloitte sur l'innovation au sein des entreprises luxembourgeoises

Lors de la conférence du 24 mars, Benjamin Collette, Partner & Talent Innovation Leader chez Deloitte Luxembourg, a révélé les résultats de la 1ère Deloitte Luxembourg Innovation Survey. Cette enquête a été réalisée en 2014 auprès des CEO et CIO d'entreprises établies au Luxembourg, depuis les start-up jusqu'aux grandes entreprises, dans des secteurs variés tels que les services financiers, la technologie, les médias et télécommunications, les sciences de la vie et la santé ou encore l'industrie et le secteur commercial.

Les principales conclusions de l'enquête sont les suivantes :
  • 96 % des répondants estiment que l'innovation fait partie de leurs 5 priorités stratégiques. Plus d'une entreprise luxembour-geoise sur cinq considère l'innovation comme une priorité absolue ;
  • les principales motivations à innover sont la croissance de l'entreprise et la volonté de se différencier par rapport à la concurrence ;
  • moins de la moitié des entreprises possèdent un plan d'action clairement défini pour l’exécution et la mise en œuvre de leur stratégie d'innovation. Cependant, la moitié des entreprises ont mis en place un processus leur permettant de recueillir des idées novatrices ;
  • une entreprise sur trois seulement collabore ou envisage de collaborer avec des start-up ou des spin-off dans le cadre de sa stratégie d’innovation ou de croissance;
  • un tiers des entreprises impliquent leurs clients dès la phase de conception du processus d'innovation. Les organisations consultent également leurs clients aux phases d'essai et de création de prototypes, et lors de la phase de prélancement commercial ;
  • une entreprise sur trois favorise les interactions entre le personnel et la hiérarchie en vue de générer des idées innovantes ;
  • la moitié des entreprises basées au Luxembourg estiment que la politique d'innovation du Luxembourg est plus propice à une évolution positive de leurs activités que les politiques des pays voisins.
L’intégralité de la Deloitte Luxembourg Innovation Survey est disponible sur http://www2.deloitte.com/lu/en/pages/about-deloitte/articles/innovation-survey-2015.html.




Linc S.A. : l’accélérateur de projets digitaux innovants

La Compagnie Luxembourgeoise d’An-nuaires S.A. – qui édite yellow.lu – a marqué récemment un tournant stratégique dans son histoire et arbore dorénavant une nouvelle identité : Linc S.A.

Depuis sa création en 2006, la société s’est axée sur l’innovation en proposant des services digitaux à forte valeur ajoutée. Grâce à cette expérience acquise au fil des années, l’entreprise a choisi de diversifier ses activités en lançant de nouveaux projets innovants dans son domaine de prédilection: l’Internet. La première étape concrète de la diversification des activités a été la création de webpartner, une agence Web spécialisée dans le marketing digital.

Au-delà du développement de projets internes, Linc encourage et participe activement à des projets externes. Son appui se traduit par les synergies avec yellow.lu et par un accompagnement stratégique et opérationnel qui prend souvent la forme de mentorat : stratégie globale, plan d’affaires, stratégie marke-ting et communication, IT… La première start-up à bénéficier de cette stratégie est foostix.lu, précurseur des sites Internet de commande et de livraison de plats à domicile. Linc y a pris une participation en janvier 2015 afin de contribuer activement au développement de la plateforme au Luxembourg et en Grande Région.

Grâce à cette stratégie de « réseaux de projets », Linc permet à chacun des projets de développer des compétences spécifiques qui sont ensuite partagées dans le réseau et appuient la réussite de tous les projets, internes et externes.

Marc Neuen, le fondateur de Linc, entend ainsi stimuler l’esprit d’entreprise et contribuer positivement à l’écostystème des start-up luxembourgeoises, notamment en offrant des solutions pour pallier les principaux problèmes rencontrés par les porteurs de projets : difficultés à recruter du personnel qualifié, à obtenir des financements et à collaborer avec d’autres structures, le concept de Linc reposant sur la mutualisation des compétences, des ressources et du savoir-faire.

www.linc.lu




lux future lab Dans ses nouveaux locaux

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De g. à dr. : Carlo Thill (président du comité de direction, BGL BNP Paribas), Francine Closener (secrétaire d’Etat, ministère de l’Economie), et Karin Schintgen (directeur, lux future lab)


Le 22 avril dernier, lux future lab, l’incubateur de start-up de BGL BNP Paribas, a inauguré ses nouveaux locaux dans le bâtiment historique du 59, boulevard Royal à Luxembourg-Ville. Ce déménagement intervient dans le cadre du réaménagement de la place Hamilius, qui concerne entre autres le bâtiment de BGL BNP Paribas qui abritait l’incubateur jusque récemment. Par ailleurs, les nouveaux locaux donnent plus de latitude au lux future lab en termes d’espaces de travail et d’espaces dédiés aux visiteurs, lors de formations ou d’événements.

Le lux future lab confirme ainsi sa vocation de soutien à la diversification économique du pays. En effet, l’incubateur accueille à présent un portefeuille très diversifié de 16 start-up spécialisées notamment dans les technologies financières (FinTech), mais aussi des domaines aussi variés que la sécurité informatique, les réseaux sociaux, l'ICT et l'IoT (Internet of Things) ou les jeux électroniques. Ces start-up, dont certaines viennent d’aussi loin que le Japon, le Canada ou les USA, ont créé quelque 160 emplois au Luxembourg.

www.luxfuturelab.lu