En s’associant : prévoir le pire pour obtenir le meilleur
Rempli(e) d’optimisme, vous démarrez votre activité en vous associant avec votre ami(e), votre frère ou une connaissance. Cet associé apportera son savoir-faire, vous aidera à réunir le capital nécessaire pour votre business, à développer votre activité, à contacter des clients… Enfin, c’est ce que vous pensez.
Survient alors un problème à résoudre, un désaccord, vous travaillez plus que lui…, bref un litige entre vous. Que va-t-il se passer ? Bon nombre de business s’essoufflent et cessent même à cause de divergences de vues.
Comment éviter cela ?
Evitez les non-dits, rédigez et signez ensemble un pacte d’associés.
Il s’agit d’un contrat écrit, conclu par les associés, qui régit leur relation, en plus des clauses prévues par les statuts de leur société. Le pacte n’est connu que des seuls signataires (confidentiel) et opposable seulement entre eux. Il ne peut être contraire aux statuts. Il peut être rédigé à tout moment dans la vie de la société, et, de commun accord, être modifié au fil du temps.
La rédaction du pacte vous aidera à réfléchir et à envisager différents cas dans la vie de la société et dans les vôtres :
• la définition de vos visions d’entrepreneurs ainsi que les valeurs portées par votre société. Vous aurez ainsi l’occasion de constater que vos visions et vos valeurs coïncident ;
• les investissements auxquels vous consentez, tant au niveau du temps que financiers ;
• la vente de vos parts, avec droit de préemption éventuel et définition du mode de calcul de leur valeur ;
• le droit de sortie de la société : en cas de good leaver (décès ou démission en cas d’incapacité de travail, de pension ou de dépendance à l’égard d’un conjoint) et en cas de bad leaver (démission à la suite d’une faute grave ou lourde) ;
• l’organisation de la gérance/conseil d’administration, les pouvoirs de chacun et la rémunération qui y sera éventuellement fixée, etc.
Bien que le pacte ne puisse pas prévoir tous les cas de figure qui se présenteront durant les années futures, il permettra déjà de mettre à plat un certain nombre de sujets et pourra servir de base de discussion en cas d’incident non encore prévu. Il aidera à préserver l’amitié, les liens familiaux, ou du moins la considération entre associés. Il entraînera les associés à laisser leur ego de côté, évitera les sentiments d’injustice et facilitera les discussions au fur et à mesure.
Toutes ces réflexions s’effectueront toujours dans la bienveillance et l’empathie réciproques. Les associés pourront s’entourer d’un tiers, tel que Kolmio, qui les épaulera et les challengera au mieux de leurs intérêts mutuels.
Le pacte n’est connu que des seuls signataires (confidentiel) et opposable seulement entre eux. Il ne peut être contraire aux statuts. Il peut être rédigé à tout moment dans la vie de la société, et, de commun accord, être modifié au fil du temps.
